Solène Chavane, ostéopathe à Paris, pratique une ostéopathie douce.
Cette approche – sans craquement – a l’avantage d’être adaptée pour tout à chacun.

L’ostéopathie a longtemps été cantonnée à une approche articulaire où l’ostéopathe fait « craquer les os ». En réalité, c’est une discipline qui s’intéresse à l’ensemble des structures anatomiques : muscles, ligaments, enveloppes fasciales, système vasculaire, viscères, nerfs….

Chaque ostéopathe utilise les techniques avec lesquels il a le plus d’affinité : De la même façon, un musicien peut jouer du piano, de la guitare, d’un instrument à vent ou des percussions… L’important est finalement de jouer juste!
Un ostéopathe sans craquement équilibre et rétablit la micro-mobilité des tissus du corps, comme pourrait le faire un autre praticien utilisant des techniques d’ostéopathie par craquement.

Il n’y a donc pas d’un côté les bonnes techniques d’ostéopathie et de l’autre côté, les mauvaises : tout dépend de ce que l’on cherche ! Pour vous aider à mieux choisir l’approche de l’ostéopathie qui vous convient, voyons ensemble, quelles sont leurs particularités ? 

Solène Chavane pratique une ostéopathie douce :

• selon l’approche de l’ostéopathie tissulaire, décrite par l’ostéopathe français Pierre Tricot
• et selon le modèle de l’ostéopathie biodynamique, décrite par l’ostéopathe américain William Sutherland.

Cette approche permet de soigner tout à chacun : le bébé ou l’enfant durant sa croissance (sans risque de compression sur les cartilages de croissance) et la personne âgées (sans risque de fracture lorsque la déminéralisation osseuse est présente).

C’est une approche qui va à l’encontre de certaines conceptions modernes du corps :

Le corps est en effet, de plus en plus souvent, présenté comme une machine qu’il faudrait « corriger », pour le rendre plus performant.

L’ostéopathie douce considère au contraire que le corps se régule sans cesse et cherche à l’accompagner dans ces processus d’auto-régulation.

Le traitement en ostéopathie douce est amené de façon plus progressive :

• L’effet est donc souvent moins immédiat qu’avec les craquements articulaires.
• Néanmoins le traitement d’ostéopathie douce est plus facilement intégré par le corps (les effets secondaires, tel que la fatigue, sont beaucoup plus rares).
• Et les bénéfices du traitement sont censés s’inscrire plus dans la durée, pour modifier l’équilibre du corps en profondeur.

Ce bruit survient lors d’une décoaptation de très faible amplitude de l’articulation. Un craquement peut d’ailleurs aussi bien survenir dans la vie quotidienne que lors d’un traitement.

D’un point de vue scientifique, on a encore du mal à comprendre qu’est-ce qui craque ? Est-ce qu’il s’agirait d’un gaz qui s’échapperait de l’articulation comme on l’a parfois entendu expliquer? La question est controversée.

Certainement parce qu’on entend souvent dire que si lors d’une chute ou d’un accident, un craquement survient,  cela peut être le signe d’une fracture. Selon le contexte (forte chute, douleur très intense, réveillée à l’appuis) il peut être alors nécessaire de faire des radios.

Les techniques de craquement articulaire sont proscrites dans certaines situations, où l’on sait qu’elles sont risquées :

• C’est le cas par exemple pour certaines douleurs aiguës du bas du dos pouvant faire suspecter une fragilité du disque articulaire (risque de hernie).
• Chez les patients ayant une fragilité osseuse (comme l’ostéoporose qui crée un risque de fracture) ou une hyperlaxité marquée (syndrome d’Ehlers-Danlos).
• ou lors de douleur aiguë en haut du cou ou à l’arrière de la tête (peut amener une suspicion d’un problème de l’artère vertébrale). 

Dans la vie quotidienne, un craquement de l’articulation est assez banal et ne doit pas inquiéter. 

Néanmoins si la région de l’articulation qui craque est douloureuse ou raide (perte de souplesse), il peut alors être intéressant de consulter un professionnel susceptible de soulager ces tensions.

Solène Chavane, ostéopathe sans craquement, explique : « Nous apprenons toutes les approches à l’école et chacun, une fois diplômé, pratique avec ce qu’il apprécie le plus. De la même façon qu’un musicien peut jouer du piano, de la flute ou des percussions. En fait, il n’existe pas de bonne ou de mauvaise technique, l’important est qu’elle soit bien maîtrisée. »

Solène Chavane, Ostéopathe, vous reçoit au cabinet d’ostéopathie douce
du 31 boulevard Arago, Paris 13ème.

Elle consulte également au Centre Médical Spécialisé de l’Enfant et de l’Adolescent
dans le 11ème arrondissement de Paris.