Le corps garde en mémoire certains chocs, tensions, et même des émotions fortes. Solène Chavane, ostéopathe à Paris, s’appuie sur cette mémoire du corps pour soulager durablement ses patients :
- Que signifie vraiment « traiter la mémoire du corps » ?
- Comment l’ostéopathe perçoit-il et agit-il sur cette « organisation profonde » qui influence notre santé ?
La mémoire du corps : quand le passé influence le présent
Imaginez un iceberg : ce que vous voyez à la surface, c’est le symptôme — la douleur, la raideur, la gêne. Mais c’est sous l’eau, dans la partie immergée, que se joue l’essentiel.
L’ostéopathe ne traite pas seulement ce qui est visible, mais cherche à comprendre et à agir sur les causes profondes qui ont conduit à ce déséquilibre et l’apparition de vos douleurs.
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« Nous n’avons pas de recette toute faite pour une douleur donnée. Chaque patient est unique, et notre travail consiste à plonger sous la surface, pour explorer les tensions accumulées au fil du temps et l’organisation profonde du corps.»
Comment la mémoire du corps s’inscrit-elle dans les tissus ?
Pour illustrer cette « organisation profonde », prenons l’image d’une feuille de papier blanche, lisse à la naissance.
Au fil de la vie, les chutes, les chocs physiques ou émotionnels, les tensions accumulées, les postures prolongées, les stress… tous ces événements laissent des traces, comme des plis sur la feuille.
Le corps « mémorise » ces expériences, et ces mémoires peuvent, avec le temps, perturber son fonctionnement.
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Le rôle de l’ostéopathe ? Aider la feuille à se défroisser, à retrouver sa souplesse originelle. Il identifie les zones où le corps a « emmagasiné » des chocs ou des stress, et aide les tissus à retrouver leur souplesse naturelle.
Percevoir l’invisible : l’art du toucher ostéopathique
Le monde moderne s’appuie de plus en plus sur des machines et des mesures chiffrées, l’ostéopathie y fait figure d’exception.
L’outil principal de l’ostéopathe, est en effet la main. Grâce à un toucher éduqué et précis, il perçoit les tensions, les restrictions de mobilité, les déséquilibres tissulaires.
« Vous sentez-vous quelque chose ? » Cette question est souvent posée par les patients. Pour l’ostéopathe. «C’est aussi simple que choisir une orange : on sent si elle est ferme, molle, ou si elle a subi un choc. »
Avec l’expérience, l’ostéopathe affine sa perception, comme un musicien qui apprend à distinguer les notes :
- Il perçoit un « brouhaha » de sensations, comme dans une salle de restaurant : ici, une zone de tension, là, un tissu plus relâché, ailleurs, une restriction de mobilité.
- Cette écoute fine et globale permet d’identifier où et comment intervenir.
L’ostéopathie fascine et intrigue. C’est une autre façon de penser le corps et la douleur. Contrairement à la médecine occidentale classique, qui cible souvent le symptôme, l’ostéopathe s’intéresse au patient dans sa globalité.
Libérer les mémoires corporelles par l’ostéopathie
- Pas de protocole standardisé, pas de recette miracle.
- Le travail de l’ostéopathe ressemble à celui de quelqu’un qui démêle patiemment des fils de laine emmêlés.
- On commence à un endroit, on observe la réaction du corps, on ajuste, on explore ailleurs si nécessaire.
« Il n’y a pas de démarche déductive à partir du symptôme. On suit ce que le corps nous indique, on dialogue avec les tissus. »
Pour visualiser concrètement ce qui se passe pendant un traitement d’ostéopathie, la vidéo « Ostéopathie filmée sous la peau » montre en images la réaction des tissus sous les mains de l’ostéopathe.
Solène Chavane, Ostéopathe à Paris sur la mémoire du corps
Elle est joignable au 06.59.02.12.15 pour répondre aux questions sur le traitement de la mémoire du corps en ostéopathie :
- Elle répond directement aux appels du lundi au vendredi, aux heures d’ouverture du cabinet d’ostéopathie douce.
- Vous pouvez aussi choisir un rendez-vous sur Doctolib
Solène Chavane travaille avec une approche douce et globale 31 boulevard Arago, Paris 13ème
Comment l’ostéopathe agit-il sur la mémoire du corps ?
Solène Chavane, ostéopathe à Paris sur la mémoire du corps, utilise ses mains pour « dialoguer » avec les tissus :
- Perception : le toucher ostéopathique permet d’identifier des zones de tension, emmagasinant des mémoires du corps.
- Une approche naturelle : Il ne s’agit pas de cibler volontairement un traumatisme mais d’écouter l’organisme. L’ostéopathe, de façon neutre et naturelle, perçoit dans le corps ce qui se passe.
- Relâchement : par des techniques douces et précises, l’ostéopathe aide le corps à « défroisser » les mémoires traumatiques, pour que l’organisme retrouve son équilibre.
La mémoire du corps avec des exemples concrets
- Après un accident : le corps peut garder en mémoire une partie du choc, même des années après. L’ostéopathie aide à libérer ces tensions résiduelles.
- Stress et émotions : les tensions psychologiques s’inscrivent parfois dans la mémoire du corps. Un travail ostéopathique peut aider à les apaiser.
- Douleurs chroniques : elles peuvent parfois être liées à des mémoires corporelles non résolues et répondre favorablement à une approche douce de l’ostéopathie.
Références scientifiques sur la mémoire corporelle
Cette approche de l’ostéopathie s’appuie sur la capacité du corps à « mémoriser » les événements physiques et émotionnels, un concept reconnu en fasciathérapie :- Schleip, R. (2012). Fascia: The Tensional Network of the Human Body.
- Langevin, H.M. (2006). Connective tissue: a body-wide signaling network?







