L’ostéopathe peut être amené à soigner le nouveau-né dès ses premières heures de vie. Notamment s’il a des difficultés de succion (lors de l’allaitement mais parfois aussi lors de la prise du biberon). L’équilibrations des muscles du visage et du cou – participant au mouvement de succion – aident le bébé à téter plus facilement. Il n’est pas rare que l’ostéopathe traite aussi un déséquilibre au niveau des structures osseuses de la mâchoire qui ne sont pas encore ossifiées. Le travail de l’ostéopathe est facilité à cette période où les tissus sont encore très malléables. Il permettra au développement de se faire par la suite dans de meilleures conditions.
Au fur et à mesure de l’apparition de la première dentition, l’alimentation devient de plus en plus solide. Une fois que la mastication des aliments solides est bien acquise, le traitement ostéopathique ne parviendra plus aussi facilement à rectifier une anomalie de positionnement osseux – articulé croisée notamment – car les contraintes importantes de la mastication auront tendance à faire revenir les structures dans le schéma de dysfonction initiale.
L’HAS recommande une consultation de dépistage chez tous les enfants à l’âge de 6 ans (Plus d’informations sur le site de l’HAS) afin qu’un traitement orthodontique puisse être mis en place au meilleur moment – parfois avant l’apparition de la denture permanente, pour s’appuyer sur la croissance.
La forme des arcades dentaires sera en grande partie le résultat de l’équilibre entre les contraintes des muscles qui les entourent : Si par exemple les muscles des lèvres sont trop toniques, les dents seront contraintes vers l’intérieur, et le sujet présentera une rétro-alvéolie… Veiller par un traitement ostéopathique au bon équilibre des structures du crâne semble donc judicieux.