Solène Chavane, est ostéopathe à Paris. Elle pratique avec une approche douce et travaille en ostéopathie les cicatrices et les adhérences cicatricielles.
Les conséquences d’une mauvaise cicatrisation sont nombreuses et l’ostéopathe a un rôle a jouer pour pallier à certaines d’entre elles. Voyons donc pourquoi et comment Solène Chavane, ostéopathe à Paris, soigne les cicatrices ?
Le rôle de l’ostéopathie lors d’une mauvaise cicatrisation
Le corps humain est formé par différents types de tissus :
- tissus musculaires
- tissus osseux
- tissus nerveux…
- et de tissu conjonctif (aussi appelé fascia).
Ces fascias enveloppent toutes les structures du corps (os, muscles, organes, viscères, artères et nerfs). C’est comme une grande toile d’araignée s’étendant dans l’ensemble corps. Les fascias assurent un rôle de protection, de soutient et de transmissions des contraintes. L’ostéopathe prête une importance particulière à la qualité de ce tissus, vous pouvez lire à ce sujet l’article sur l’ostéopathie et les fascias.
Il nous arrive à tous de nous blesser :
- chutes, chocs…
- entorses, élongation ligamentaire…
- traitements chirurgicaux…
Le tissu conjonctif (ou fascia) est alors nécessairement concerné puisqu’il trame toutes les structures du corps. La réaction de défense de notre corps est alors de réparer ces lésions tissulaires. C’est ce processus de reconstruction qui amène la formation de ce que l’on appelle une cicatrice.
Cette cicatrice est normalement amenée à se résorber complètement sauf dans certaines situations où la cicatrisation est plus difficile. C’est dans ces situations – ou en amont pour les prévenir – que l’ostéopathe est amené à travailler pour aider l’organisme à mieux cicatriser.
Pourquoi l’ostéopathe intervient sur les cicatrices ?
Malheureusement, le tissu conjonctif des cicatrices n’arrive pas toujours à récupérer les même qualités qu’avant la blessure : une cicatrice est moins souple, mois élastique. Cette diminution de souplesse est due à la formation d’adhérences.
Si la cicatrisation n’est pas complète et que les tissus conjonctifs locaux conservent une altération de leur qualité, différents problèmes vont apparaître :
- une douleur ou sensibilité anormale
- une raideur ou un manque de mobilité
- parfois diminution de la circulation et de l’innervation.
Depuis quelques années, les chercheurs ce sont beaucoup intéressés à l’importance sur la santé de ces cicatrices persistante (Voir références en bas de page) :
- Il n’est en effet, par exemple, pas rare d’observer que des cicatrices d’appendicectomie ou de péritonite, peuvent être en lien avec des douleurs au dos ou des problèmes de posture.
Les médecins ont aussi constaté que les cicatrices peuvent perturber les fonctions des organes au niveau du système respiratoire, digestif, urinaire ou gynécologique :
- L’exemple le plus fréquent, est celui des adhérences sur les cicatrices de césarienne, qui peuvent entrainer des douleurs menstruelles et lors des relations sexuelles.
- On remarque aussi une augmentation des risques d’occlusion digestive après une opération au niveau du ventre. Ce risque incombe malheureusement à ces adhérences cicatricielles (ou brides chirurgicales) qui peuvent se former en profondeur lors de la cicatrisation post-opératoire.
Comment l’ostéopathe soigne une adhérence cicatricielle ?
Solène Chavane, ostéopathe à Paris, peut apporter une aide dans la prévention et la diminution des effets néfastes des adhérences des cicatrices :
- Par des gestes palpatoires très précis, l’ostéopathe a en effet la capacité d’évaluer la souplesse d’une cicatrice.
- L’évaluation de l’ostéopathe se fait aussi bien au niveau cutanée sur les cicatrices visibles mais aussi plus en profondeur sur les tissus sous-jacent (notamment sur les brides chirurgicales ou les lésions post-infectieuses).
- Elle travaille ensuite de façon à améliorer l’élasticité et la mobilité des tissus. Les mobilisation sont douces, progressives et non douloureuses.
- La récupération de cette élasticité des tissus du corps permet de réduire les douleurs et les inconforts.
Il est ainsi fortement recommandé de consulter un ostéopathe à la suite d’un accident ou d’une chirurgie parce qu’ils peuvent entrainer la formation d’adhérence cicatricielle. L’intervention précoce en ostéopathie peut ainsi prévenir bien des maux et des complications.
L’ostéopathie sur les tissus post-radique
Solène Chavane, ostéopathe à Paris, peut aussi vous soigner à la suite d’un traitement par radiothérapie :
- Les tissus des régions exposées à la radiothérapie peuvent devenir raide et douloureux.
- L’ostéopathe travaille de façon à améliorer l’élasticité et la mobilité des tissus.
- Le travail manuel se fait avec des mobilisations douces, progressives et non douloureuses.
- Le traitement vise aussi à améliorer la circulation lymphatique et sanguine, ce qui peut aider à réduire l’engorgement (lymphodeme…) ou une inflammation.
Quelque soit le type de cancer traité, l’ostéopathe peut intervenir précocement ou à distance de la radiothérapie (même plusieurs années après les rayons).
Quelle tenue prévoir pour la consultation d’ostéopathie sur les cicatrices ?
- Prévoyez un legging (ou jogging fin) et un tee-shirt à enfiler en début de consultation.
- Les jeans sont trop épais pour que l’ostéopathe travaille et ils sont donc à proscrire, tout comme les collants qui serrent le corps.
Prendre rendez-vous chez l’ostéopathe pour les cicatrices à Paris 13ème
Solène Chavane, ostéopathe à Paris, exerce au sein du cabinet d’ostéopathie douce du 31 boulevard Arago à Paris 13ème.
Vous pouvez la contacter directement au 06.59.02.12.15 sur les heures d’ouverture du cabinet d’ostéopathie douce (9h-20h du lundi au vendredi). Vous pouvez aussi consulter ses disponibilités sur Doctolib .
Solène Chavane, ostéopathe à Paris, pratique avec une approche douce de l’ostéopathie
Références d’études sur les douleurs liées aux cicatrices :
- Sharpstone, D., Colin-Jones, D.G. (1994). Chronic, Non-Visceral Abdominal Pain. Gut: An International Journal of Gastroenterology and Hepatology. 35 833-836
- Suleiman, S., Johnston, D. (2001). The Abdominal Wall: An Overlooked Source of Pain. Journal of the American Family Physician. 64(3) 431-438
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