Solène Chavane

Passionnée par le corps humain depuis toujours,

Solène Chavane pratique l’ostéopathie à Paris depuis 2013.

Elle est diplômée de l’Ecole Holistéa, à Cergy (anciennement appelée Collège Ostéopathique Européen). Cette école, agrée par l’Etat, dispense une formation à l’ostéopathie en 5 ans. Cela correspond au plus haut niveau de formation en ostéopathie.

Solène Chavane Ostéopathe Paris 13

Quelques questions à Solène Chavane

« Qu’est-ce qui vous a donné envie d’être ostéopathe?»

« Vers la fin du lycée, j’étais partagée entre l’envie de soigner les autres et l’envie de faire un travail manuel d’artisanat.

Je me posais les questions qu’on se pose de façon acérée à cet âge : Qu’est ce que la vie? Est-ce qu’on tombe malade par hasard? Comment soigner?  J’inclinais alors de plus en plus vers les métiers de soignants. Pour mes 18 ans, quelqu’un m’a offert un livre intitulé « Notre corps ne ment jamais ». Ce titre a été un déclic, me décidant à travailler avec le corps !

J’ai alors pensé devenir kinésithérapeute, pour allier à la fois le soin et le travail manuel. C’est à ce moment-là qu’une amie m’a parlé de l’ostéopathie et j’ai été immédiatement attirée :

Le fondateur de l’ostéopathie, Andrew Taylor Still, demandait à ses étudiants de ne pas chercher les maladies chez leurs patients, mais de les aider en cherchant la santé (ce qu’il appelait en 1872 les « forces de guérison »). Cette idée de chercher ce qui va bien chez un malade pour l’aider m’a surprise et attirée

« Comment se sont passées vos études d’ostéopathie ? »

« J’ai choisie l’école d’ostéopathie de Cergy pour sa réputation et l’importante clinique ostéopathique accolée à l’école. Je suis très reconnaissante pour l’enseignement que j’y ai reçu. Nous avions une part d’enseignements théoriques : anatomie, physiologie et sémiologie médicale et d’autres part l’apprentissage de la palpation et de l’ostéopathie. Les cours étaient passionnants. L’approche douce de l’ostéopathie qui était privilégiée dans l’enseignement me correspondait tout à fait. »

« Qu’est-ce qui vous a paru difficile durant vos études d’ostéopathie et comment l’avez-vous dépassé ? »

« Durant ces 5 années études, je suis allée aussi souvent que possible chez des ostéopathes travailler « à quatre mains ».

Cela a été très important pour moi car un des concepts qui m’avait tellement attiré lorsque je me suis engagée dans ces études, est devenu vertigineux : En ostéopathie, chaque traitement est unique. Il n’y a aucune recette toute faite pour soigner tel ou tel symptôme. Comment savoir ce qu’il convenait de faire ? C’est avec l’expérience et les retours de mes  patients que j’ai pu prendre confiance dans l’efficacité de mon travail.

Je me souviens d’une de mes premières patientes qui ne supportait plus de s’assoir depuis presque un an à cause de douleurs au coccyx. Elle avait du arrêter de travailler et se sentait de plus en plus déprimée. Lorsque je suis allée la chercher dans la salle d’attente pour sa troisième séance d’ostéopathie, elle était assise sur une chaise ! »

« Est-ce que vos études d’ostéopathie répondaient à ce que vous aviez imaginé ? »

Une étudiante en ostéopathie me disait récemment : «On ne nous fait pas assez rêver durant nos études d’ostéopathie ». J’ai trouvé son expression assez juste car il y a une part d’émerveillement dans notre métier qui est difficile à transmettre. Les études se veulent de plus en plus cartésiennes. Elles laissent moins de place pour reconnaître l’intelligence de la vie qui habite le corps. Cette vie que nous ne pouvons ni entièrement expliquer, ni maîtriser, ni mesurer…

La rencontre avec l’ostéopathie biodynamique a été très importante pour moi : cela m’a permis de retrouver la philosophie qui m’avait tellement attirée au moment du choix de ce métier.

Dans la pratique de l’ostéopathie biodynamique, l’ostéopathe reconnait une forme d’intelligence dans le corps :

  • Il n’intervient pas en testant ou en analysant le corps. Il ne cherche pas à corriger un mécanisme inerte qui serait bloqué, déréglé ou désaxé…
  • Tout au contraire, l’ostéopathe peut chercher à percevoir la vie qui habite le cops. Avec un toucher attentif, une région du cops peut être perçue comme s’activant, s’équilibrant… L’objectif de l’ostéopathe est alors d’accompagner les forces de régulations, déjà à l’œuvre, dans l’organisme.

Un métier sans cesse à approfondir

Soucieuse de soigner au mieux ses patients, Solène Chavane continue de se former régulièrement :

Palpation, Perception
& toucher ostéopathique

  • Séminaire d’initiation au toucher ostéopathique avec Thierry Coeur de Roy et compagnonnage régulier au cabinet. 
  • Stage d’ostéopathie tissulaire avec François bel. Niveau I et II et travail en compagnonnage régulier au cabinet.
  • Formation à l’approche biodynamique avec Françoise Desrosiers. Phase 1 – 2 – 3 – 4

Ostéopathie pour le bébé
Ostéopathie pour l’enfant
Ostéopathie pour la femme enceinte

Formations spécifiques

  • Diaphragme et évaluation ostéopathique du patient hospitalisé avec Elisabeth Caron (Médecin ostéopathe DO, chef du service ostéopathie à l’hôpital du Bon Samartain, Oregeon).
  • Approche ostéopathique ORL avec Thierry Leboursier.
  • Diagnostic, physiologie et traitement des déglutitions atypiques avec Patrick Fellus.
  • Soins en milieu sportif (Diplôme Universitaire Faculté Ségalan à Bordeaux). Formation à la traumatologie du sportif, au strapping et au K-tapping.